Une pêche d’exception

 

La pêche et la commercialisation de la légine australe sont soumises à une réglementation parmi les plus strictes et contrôlées au monde. CAP BOURBON bénéficie d’un quota individuel attribué annuellement par la préfecture des Terres Australes et Antarctiques Françaises (T.A.A.F) selon un total admissible de capture (TAC) déterminé par les scientifiques du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN). L’estimation de la biomasse de la zone est contrôlée en continu grâce aux données de marquage ou de pêche récoltées à bord du Cap Kersaint et aux campagnes halieutiques et scientifiques menées tous les 3 ou 4 ans. Modélisée ensuite selon différents scénarios, l’analyse est soumise à la Commission de la Faune et de la Flore de l’Antarctique (CCAMLR) pour approbation. Au niveau mondial, le volume annuel de capture est de l’ordre de 18.000 tonnes dont 6.000 tonnes pour la France qui possède le plus important TAC.

A bord du Cap Kersaint, les marins de CAP BOURBON pêchent dans les eaux des îles Kerguelen et Crozet entre les 40e rugissants et les 50e hurlants, respectivement à 7 et 5 jours de mer de la Réunion. Cette région isolée, de nature volcanique et au climat subantarctique, regorge d’un écosystème exceptionnel.

Déroulant ses lignes au-delà de 500m de profondeur pour éviter la capture de juvéniles, le palangrier permet une pêche sélective et qualitative. La légine est ainsi remontée vivante sur le navire, au bénéfice de sa fraîcheur et donc de sa qualité. Soucieuse de respecter l’environnement d’un bout à l’autre de la chaîne, CAP BOURBON utilise des appâts issus d’un stock pérenne et contrôlé.
Chargé de veiller à la bonne application des règles de pêche et de protection de l’environnement, un contrôleur des pêches est accueilli à bord du Cap Kersaint durant chacune de ses campagnes.